Mike Parisy gagnera-t-il un 16eme trophée à Pau ? Possible et même probable. A coup sûr, le Palois sera l’un des principaux favoris de la Wolf Racing, grande nouveauté du 80e Grand Prix. Qu’elles s’appellent Thunder, Tornado ou Mistral, les trois déclinaisons de cette monoplace devraient affoler les chronos. On les annonce proche des F3 de l’Euroformula : très agiles (les Thunder) ou très puissante avec plus de 400 chevaux (les Mistral) développés par un moteur PSA. Celle choisie par Mike Parisy : « Oui, je mise sur la plus puissante des Wolf. Elle sera peut-être un peu moins agile que les Thunder dans le serré, mais ses appuis aérodynamiques seront déterminants, notamment dans Foch. » Là où se font les chronos.
La Wolf, une monoplace moderne, en fibre de carbone, avec halo et moteur alimenté au carburant bas carbone. Derrière le volant, une meute internationale.
Outre Mike Parisy, Alex Ducos devrait officialiser sa participation, soit deux Palois et autant de candidats au podium. Avec eux, une vingtaine de pilotes venus des Challenges de France, d’Italie et d’Espagne. Un bon nombre d’habitués des meilleurs circuits européens qui rêvaient de venir à Pau. Ils marcheront ainsi sur les traces de leurs glorieux ainés, quand Wolf gagnait 3 Grands Prix de F1 entre 1977 et 1979.
A Nogaro mi-mars, le premier vainqueur de l’année, venu tester et mater le fauve s’appelait… Mike Parisy ! La Coupe de France des circuits d’Arnos début avril a confirmé la tendance : il y a dans la Wolf 2023 de la performance et du talent. Le public palois les appréciera sur les trois jours du Grand Prix entre essais libres, qualifications et les deux courses au programme.