Qu’elle soit thermique, électrique ou à hydrogène, la durabilité d’une voiture ne dépend pas de son moteur mais de l’énergie utilisée pour faire fonctionner ce moteur. Selon que cette énergie soit produite à partir de pétrole ou de renouvelables pour les carburants liquides, ou de charbon, de gaz ou de renouvelables pour l’électricité et l’hydrogène, cette énergie sera ou non carbonée, et le véhicule durable ou non.
S’agissant d’un moteur thermique, pour que la combustion puisse avoir lieu, le moteur a besoin d’un vecteur d’énergie qui contient du CO2. Dans le cas de carburants conventionnels produits à base de pétrole, une énergie fossile qui s’est formée au cours de millions d’années par la transformation d’organismes morts, tels que des algues, plantes ou bactéries piégés dans des formations rocheuses, le cycle du carbone est linéaire et non circulaire. En effet, le CO2 naturellement présent dans le carburant a été séquestré pendant des millions d’années, et la combustion de ces carburants, augmente la concentration de CO2 dans l’atmosphère.
En remplaçant le carburant conventionnel par un carburant dont le cycle du carbone est circulaire, le CO2 émis n’augmente pas la concentration de CO2 dans l’atmosphère. Ces carburants sont qualifiés de neutres en carbone ou carburants renouvelables.
En utilisant exclusivement dans une voiture thermique ces carburants renouvelables, la voiture thermique pourra être défini comme zéro émission au même titre qu’une voiture électrique ou à hydrogène.