L’union entre le Grand Prix de Pau et l’Euroformula Open est de ces mariages d’amour qui durent au-delà du coup de foudre. A Pau, la monoplace est reine, il en est ainsi depuis la nuit des temps.
Ni l’évolution des règlements ni les contraintes multiples et diverses n’ont eu raison de cette passion pour la monoplace qui a révélé des talents. A commencé par la F3, course support du Grand Prix depuis 1999, hors trois années WTCC et une édition consacrée à la Formule Renault 2.0.
La F3, tremplin vers la gloire, c’est le lien entre le premier de cordée Benoit Tréluyer vainqueur en 1999, Lewis Hamilton qui n’était pas encore la méga star en 2005, jusqu’au Russe sous passeport français, Vlad Lomko, vainqueur en 2022. Sans oublier l’exploit de l’Anglais Billy Monger en 2019, seul pilote paraplégique à avoir remporté une grande course internationale.
Deuxième rendez-vous de l’Euroformula Open 2023, après le lancement à Portimao (Portugal), Pau reste ainsi au niveau des plus grands circuits européens. Après le Béarn, le barnum F3 s’en ira à Spa (Belgique), au Hungaroring (Hongire), reviendra en France au Castellet, puis ira au Red Bull Ring (Autriche), à Monza (Italie) avant de boucler la saison à Barcelone. Que des circuits de F1 !
A la mi-février, la grille prend forme. Les deux courses, une le samedi, l’autre le dimanche, seront autant de temps forts qui font de Pau un événement hors normes, à part dans une saison. Jésus Pareja, le PDG de GT Sport, promoteur de l’Euroformula Open le dit déjà à ses futurs protégés : « Vous aurez la possibilité de vous mesurer sur ce qui est, avec Monaco et Macao, le circuit urbain le plus ancien et le plus prestigieux au monde ! »