Comme tous les grands shows, le défi du « meilleur tour à battre » sera complété par la première apparition à Pau des Wolf Tornado GB08.
Inscrites sur des championnats spécifiques en Italie depuis 2010, puis au Portugal, en Allemagne et désormais à travers un championnat d’Europe, elles se déploient en France sur les principaux circuits : Nogaro, Dijon-Prénois et Arnos ont ouvert le bal 2023. Lédenon, Croix-en-Ternois, Albi, Le Vigeant et Le Mans suivront le Pau Grand Prix.
Le plateau pourrait être complété par la Thunder, un peu moins puissance mais doté d’un rapport poide/puissance favorable et attractif : 378 kilos pour 220 cheveaux.
Si la venue des Wolf constitue une grande première dans la cité paloise, cette marque est riche d’un passé glorieux. La marque Wolf a fait son apparition en 1976, lorsque le Canadien Walter Wolf fonde Walter Wolf Racing. De 1977 à 1979, Wolf participe au championnat du monde de Formule 1 et s’octroie en peu de temps : 3 victoires, 1 pole position, 2 meilleurs tours, 13 podiums et 79 points.
L’écurie Wolf F1 a notamment gagné la première course de F1 à laquelle elle a participé (Argentine 1977) ce qui ne s’est produit que 2 fois dans toute l’histoire de la F1.
Depuis 2020, la marque revient sur le haut des grilles d’engagement. Un retour aux avants postes dû à l’entrepreneur-pilote Lionel Champelovier, fondateur du Wolf Racing France.
Ces monoplaces aux normes FIA, halo compris, sont spectaculaires à souhait. Pau leur propose un tracé atypique, spécifique aux monoplaces. Comme Monaco, où la Wolf gagnait le Grand Prix F1 1977. A son volant, le Sud-Africain Jody Scheckter, sacré Champion du Monde 1979.